It is the time of the year when people get their rainbow flags out and celebrate sexual diversity. This weekend will be pride in Toronto with all the glitter and the shirtless men it entails. There is a lot of debate surrounding the political aspect of pride, or lack thereof, but that’s not what I want to talk about. I don’t mind pride as it is: a giant queer festival (I have issues with it on some level but I will not explore them here). I usually just let myself get carried by the atmosphere and let the politics behind for a time. Nevertheless, I thought it was a good time to see were we, Canada, were on trans issues (legally speaking). Two years ago, I lamented the foreseeable death of Bill C-279 in a post. The bill was revived at the beginning of the current session of Parliament, but sabotaged in committee with a slew of bathroom panic arguments. Now it will likely die (again), only to be brought back if the next government, after the fall election, actually values the lives of trans people. From that point, let’s see what has happened and will happen for trans rights in Canada.
Tag Archives: Québec
The Day I Felt Shame
It was one of those days where time flies by like a bumblebee; nonchalantly. The temperature was finally starting to look like spring. As usual my workload was nearly unmanageable, but my coworkers were taking care of the surplus work I had. Feeling less stress than the average day, I felt compel to accept a lunch (averaging 2 hours in length) offer from my mother. We ate, of course, and I even drank a beer, oh frivolous me. We talked politic on that beautiful Thursday as we always do. The topic of the day was the never-ending student strike and the inability of the complaisant and ineffective Québec government to deal effectively with the problem it created in the first place. We were blissfully unaware of the content of the so called special law that the National Assembly was going to pass. Life was relatively good. The next day … not so much.
Sur l’État, la religion et les cours
« Une société vraiment libre peut accepter une grande diversité de croyances, de goûts, de visées, de coutumes et de normes de conduite. »[1] le juge Dickson.
Qu’arrive-t-il lorsque l’État décide de promouvoir cette diversité à l’école malgré l’opposition de certains parents? La Cour suprême a partiellement répondu à cette question dans son arrêt SL c Commission scolaire des Chênes.[2] Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec cette affaire, il s’agit d’une famille catholique du Québec qui a tenté de soustraire ses enfants du cours d’éthique et cultures religieuses rendu obligatoire en 2008 par le Ministère de l’éducation.[3] Ce cours a pour but de laïciser le système d’éducation en remplaçant les anciens cours sur la religion catholique, sur la religion protestante et sur la morale par un seul cours portant sur les religions du monde et sur l’éthique. Le cours a donc pour but de mettre fin à un enseignement religieux chrétien ne correspondant plus à notre société pluriconfessionnelle et laïque.
La hausse des droits de scolarité au Québec
Premier billet en français qui ne sera (malheureusement) qu’une référence à un autre blog. Mais quelle référence mes amis! Si vous êtes québécois vous êtes très certainement au courant(à moins de vivre sous une roche) de la hausse des frais de scolarité. Le fait que je sois contre cette hausse ne surprendra personne. Au lieu de répéter ce qui fut bien dit, je vous invite à lire l’excellent billet de ma très chère amie Sonia qui reflète parfaitement ma pensée: pourquoi je suis conte la hausse. Je ne rajouterai que ceci: l’éducation est un “bien” public. C’est un fait que les travailleurs possédant des études universitaire on un salaire beaucoup plus élevé que le reste de la population. Par conséquent ces personnes paient beaucoup plus de taxe et donc finance en grande partie le système d’éducation incluant les prêts et bourses gouvernementaux. En s’endettant pour payer leurs études, les étudiants financent doublement le système (sans compter tous les autres bénéfices qu’apporte une population éduquée). Puisque l’éducation est ou devrait être considérer comme un bien collectif, il est normal que l’état s’occupe de son financement puisque de tout manière se financement proviendra éventuellement en grande partie des mêmes personnes qui ont bénéficié du système. Les étudiant sortiront de leurs études avec une meilleure situation financière et pourront donc contribuer davantage au bien collectif par leur travail, par les actions et par leurs taxes et impôts. Je terminerai ce billet en vous proposant d’arrêter de comparer le Québec au reste du Canada sur cette question car ce reste n’est pas, selon moi, un exemple à suivre au niveau des frais de scolarité. Nous devrions être l’exemple à suivre et cet exemple devrait être des frais aussi bas que possible.